“The Idol” est un film enveloppant qui nous plonge dans les complexités de l’industrie musicale en nous présentant une histoire captivante avec une distribution de rêve. Mettant en vedette Jennie de Black Pink, The Weeknd et Lily Rose Depp, ce film explore les hauts et les bas du succès et la manière dont les personnages naviguent dans leur vie personnelle et professionnelle.

Dès les premières minutes, “The Idol” nous emporte dans un tourbillon d’émotions et d’événements qui animent l’intrigue tout au long du film. L’histoire, intelligemment écrite, aborde des thèmes tels que la célébrité, la loyauté, l’obsession, l’amour et la douleur. Le ton sombre et envoûtant du film contraste bien avec les moments de légèreté, permettant aux spectateurs de rester pleinement engagés tout au long du film. Le jeu d’acteur est tout simplement fantastique dans ce film. Jennie, en particulier, offre une performance sincère et émouvante qui vous fait vraiment comprendre et ressentir les luttes de son personnage face aux pressions et exigences de l’industrie musicale. Elle est épaulée par les talents exceptionnels de Lily Rose Depp qui apport à la fois profondeur et nuance à son personnage. Mention passable pour The Weeknd

Un casting talentueux pour une histoire complexe

“The Idol”, réalisé par Sam Levinson, met en scène le célèbre artiste The Weeknd (Abel Tesfaye) et Lily-Rose Depp dans les rôles principaux. Le film s’articule autour d’une histoire captivante, traitant des défis et des triomphes dans l’industrie musicale et explorant les relations entre les personnages.

Une réalisation habile mais parfois trop sombre

Levinson parvient à créer un univers cinématographique immersif et à mettre en valeur les moments clés du film, offrant des scènes visuellement impressionnantes. Toutefois, certains spectateurs pourraient être rebutés par la tonalité sombre et le rythme lent du film, ajoutant parfois une lourdeur à l’expérience cinématographique.

Un regard fascinant mais controversé sur la célébrité

“The Idol” explore avec audace les aspects les plus sombres de la célébrité et de l’identité personnelle, provoquant des réactions mitigées parmi les spectateurs. Bien que le film aborde des thèmes intéressants et provocateurs, certaines parties du scénario pourraient sembler trop prévisibles, laissant un sentiment d’insatisfaction chez certains membres du public.

En termes de rythme, “The Idol” est un film qui demande une certaine patience de la part du spectateur. Bien que certains puissent trouver que le film s’attarde parfois trop longtemps sur certains aspects, cela ajoute à l’expérience globale et incite à une réflexion plus approfondie.

Des avis partagés en France

En France, “The Idol” a également laissé un certain nombre de spectateurs sur leur faim. Bien que certains aient été captivés par la performance des acteurs et la profondeur des thèmes abordés, d’autres ont été déçus par la prévisibilité de l’histoire et le traitement trop sombre des sujets.

Un film audacieux, mais en partie prévisible et parfois insatisfaisant. “The Idol” est un film ambitieux qui explore les méandres de la célébrité et de l’identité avec une certaine audace. Bien que porté par des performances remarquables et une réalisation talentueuse, il souffre également de sa prévisibilité et d’une tonalité parfois trop sombre. En conséquence, “The Idol” laisse un goût mitigé pour certains spectateurs, en particulier en France, où cette œuvre a suscité des attentes élevées.

Des avis tranchés aux Etats-Unis

En grande majorité, il s’est manifesté un mécontentement profond envers la série “The Idol”. L’un des principaux problèmes soulevés est le traitement dégoûtant et exploiteur de la nudité et des scènes de sexe, accentué par le regard objectivant de la caméra. Les contributions présumées de The Weeknd au point de vue masculin de la série aggravent encore les choses.

Le texte critique également le dialogue de la série et le traitement des thèmes par Sam Levinson, les qualifiant de superficiels, déplacés et insensibles. L’accent mis sur le choc et l’indignation est perçu comme une tentative délibérée d’attirer l’attention sans pour autant apporter de substance révélatrice ou excitante. Il s’agit plus de choquer pour le plaisir de choquer. Dans l’ensemble, cette critique dissuade les spectateurs de perdre leur temps et de donner de l’attention à une série estimée irrespectueuse, répugnante et dépourvue de sens profond.

En conclusion : Pensées d’Angénic

À Cannes, j’ai regardé les deux premiers épisodes de “The Idol” parce que j’étais invitée.

C’est tout aussi dégoûtant et exploiteur que ce que disent les gens. Je me suis sentie physiquement mal à l’aise à cause du regard insistant et objectivant de la caméra. Les contributions présumées de The Weeknd en coulisses pour le “point de vue masculin” de la série rendent les scènes entre lui et Lily Rose-Depp encore plus nauséabondes.

Le dialogue entre l’équipe de Jocelyn pendant les trente premières minutes ressemblait à une expression à peine voilée des griefs de Sam Levinson que nous avons pu voir dans Malcolm et Marie, mais passée à travers un hachoir “anti-cancel culture” et “anti-woke” ( son droit après tout) . “La maladie mentale est sexy” et enfermer une coordinatrice d’intimité dans une salle de bain était le summum de la méta-commentaire de Levinson sur Euphoria (et le summum de la connerie).

Je ne me soucie pas de la nudité dans les films ou les séries télévisées si elle est faite de manière respectueuse des acteurs. Mais les descriptions de la nudité dans cette série comme “fétichiste” sont tout à fait justes. La scène de sexe à la fin de l’épisode où Jocelyn étouffe et enfonce un couteau à travers la soie m’a donné un sentiment de dégoût. Les plans constants sous la jupe de Lily-Rose et dans des tenues de plus en plus légères sans raison dans des scènes aléatoires étaient tellement évidents pour la réaction qu’ils essaient d’obtenir.

Ce n’est pas révélateur ni excitant. C’est juste répugnant et cela repose sur le choc et l’indignation pour attirer l’attention.

Ce qui aurait été bien plus intelligent, et porteur de sens, aurait été de se concentrer sur la lutte de Jocelyn pour parvenir à s’arracheer à l’emprise de ce gourou. Parce que trop de personnes vivent et subissent cette situation. Bref, restez fidèles au livre aurait été bien plus important et impressionnant que le point de vue totalement masculin choisi qui se résume à un ramassis de phantasmes sexuels de la part du réalisateur. Si cela est sa vision des femmes et du couple: je plains les prétendantes. Signe des temps ? Signe de décadence. Nous vivons les derniers jours de Rome.

Ne perdez pas votre temps. Ne regardez pas par haine. Je n’irai pas plus loin avec ça. Je ne suis pas intéressée à encourager un provocateur délirant avec un budget HBO derrière lui.

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