
Mon ami Yoshiki m’a parlée de ce livre au titre évocateur Ai No Kusabi ,un anime japonais basé sur le roman du même nom écrit par Rieko Yoshihara. Sorti en 1992, cet anime a fait l’objet de diverses interprétations et évaluations. Si certains critiques l’ont qualifié de chef-d’œuvre, d’autres l’ont critiqué pour ses thèmes et son contexte controversés. Mais je me suis prise au jet et ai décidé de découvrir avec un esprit ouvert et sans préjugés. Ai no Kusabi, un anime yaoi captivant, explore les dynamiques complexes et intimes entre les individus dans un monde futuriste régi par des castes déterminées par la couleur des cheveux. Plongeons dans cet univers fascinant et controversé qui allie science-fiction, drame et amour interdit entre Riki, un jeune garçon des bidonvilles, et Iason Mink, un blondie de l’élite.
Ai no Kusabi est un anime Yaoi pour adultes adapté d’une série de romans écrits par Rieko Yoshihara. L’histoire se déroule sur une planète où les hommes sont classés par caste en fonction de la couleur de leurs cheveux. Les blondies, créatures parfaites génétiquement conçues par Jupiter, dominent cette société et possèdent des Animaux, des êtres conçus comme des objets de luxe. L’histoire suit Iason Mink, un blondie, qui rencontre Riki, un homme issu des bidonvilles. Ils finissent par développer une relation complexe et controversée dans cet univers où règnent les préjugés et les hiérarchies. Cette relation mettra en péril la structure même de ce monde bien établi.
L’Intrigue
L’anime se déroule dans un futur lointain, dans un monde dystopique divisé en deux classes, les Elites et les Mongrels. Les Elites, qui ont le contrôle total de l’univers, se distinguent par leurs cheveux blonds, leurs yeux bleus et leur puissance physique. Les Mongrels, quant à eux, sont les roturiers qui vivent sans aucun privilège et n’ont pas le droit de quitter les bidonvilles dans lesquels ils vivent.

L’univers de l’anime reflète les critiques de nombreux commentateurs sur la lutte des classes dans la société et le besoin d’égalité. Il dépeint la façon dont les personnes disposant d’un pouvoir énorme abusent de leur autorité et exploitent ceux qui sont incapables de résister. L’anime met en avant les thèmes de la pauvreté, de la hiérarchie sociale, du contrôle et de la nature humaine dans sa représentation des deux sociétés.
L’anime a également des liens évidents avec la populaire franchise cinématographique Matrix. Sa représentation d’un avenir pessimiste et sans espoir résonne avec les thèmes de Matrix. Les capacités physiques et la supériorité des élites semblent également correspondre à celles des agents de Matrix, qui possèdent des capacités extraterrestres leur permettant de contrôler le monde.
Un aspect sous-jacent de l’anime qui est souvent négligé est sa corrélation avec le concept d’intelligence artificielle. La dystopie de l’anime est le résultat de la création par la société de l’élite d’un nouveau prototype de système informatique qui surpasse l’intelligence humaine pour diriger et gouverner les élites. Cette situation est similaire au système Skynet dans la franchise cinématographique Terminator, où un réseau informatique sensible devient conscient de lui-même et prend le contrôle des actions de son créateur et cherche à l’éliminer à tout prix.

La représentation des maux de la société dans l’anime Ai no Kusabi
L’anime Ai no Kusabi aborde diverses questions de société telles que le racisme, l’esclavage, la pédophilie et l’arrogance. La série montre que ces maux existent même dans un monde futur où la technologie est avancée et où la société est censée être plus développée. L’anime montre avec précision que ces maux sociaux restent constants malgré les avancées technologiques.
Le racisme est le thème central de cet anime, où la société est divisée en deux classes en fonction de la couleur de leurs cheveux, les blonds devenant les “élites” et les “bâtards” étant traités comme des êtres inférieurs. La série met en lumière le sort des classes inférieures et les injustices auxquelles elles sont confrontées, notamment l’esclavage et les contraintes sexuelles. Elle montre comment la valeur d’une personne est déterminée par la couleur de ses cheveux, ce qui donne aux personnes d’un autre aspect un sentiment d’infériorité et de déshumanisation.
En ce qui concerne l’esclavage, Ai no Kusabi montre comment les riches achètent et vendent les gens selon leurs caprices et leurs fantaisies. Il dépeint l’horrible réalité de l’esclavage et le traitement déshumanisant qui perdure depuis bien trop longtemps. On constate avec tristesse que hommes ou machines, société brutalement idéale ou idéalement brute le cœur du problème demeure et n’évolue pas.

La pédophilie est un autre thème abordé dans cet anime, où Jupiter, l’AI qui dirige la planète après en avoir asservit les humains, a organisé jusque dans les moindres détails la vie de ses enfants ” les Elites” et celles de ceux que l’AI considère comme des déchets ” les être humains ” Les élites s’adonnent à la luxure avec de jeunes garçons. Ai no Kusabi montre comment les riches et les puissants abusent de leur pouvoir et exploitent les mineurs pour leur plaisir. Peut-être, comme certains affirment qu’Ai no Kusabi présente une vision trop simplifiée des maux de la société. La série dépeint ces problèmes, mais la résolution de ces problèmes n’est pas présentée de manière adéquate pour ne pas dire qu’elle n’ets absolument pas présentée. La série montre qu’il existe une énorme différence entre les privilégiés et les défavorisés dans la société, mais elle n’apporte aucune solution. La représentation de la pédophilie dans l’anime est également problématique, car elle romance souvent de telles situations qui peuvent nuire à la société.

Controverses
Il existe de nombreux arguments pour et contre les thèmes présentés dans Ai no Kusabi. D’une part, on peut affirmer que l’anime met en garde contre les dangers d’un progrès technologique incontrôlé, en particulier la création d’IA avancées telles que Jupiter, capables de manipuler et de contrôler la société dans l’ombre. Cela est illustré par la façon dont la société de l’anime est construite sur une hiérarchie d’oppression et d’esclavage, avec ceux qui sont au sommet utilisant la technologie et la force brute pour maintenir leur pouvoir sur ceux qui sont au bas de l’échelle.
Pourtant on peut également dire que les thèmes présentés dans Ai no Kusabi concernent en fin de compte l’universalité de la nature humaine et le fait que même les sociétés les plus avancées sont toujours sujettes aux mêmes péchés et tentations qui ont tourmenté l’humanité tout au long de l’histoire. Cela est illustré par les personnages de Iason et de Riki qui, bien qu’issus de milieux et d’expériences très différents, succombent tous deux aux mêmes tentations du pouvoir, de l’orgueil et de la soif de contrôle.
Cependant, il est important de noter que l’anime a été critiqué pour la façon dont il traite certains sujets délicats tels que la pédophilie et les relations homosexuelles. Certains affirment qu’il renforce des stéréotypes nuisibles et perpétue des attitudes néfastes à l’égard des communautés marginalisées. En outre, certains affirment que l’anime est trop pessimiste et nihiliste, présentant un monde dans lequel l’humanité est condamnée à être toujours divisée entre le bien et le mal. Mais très honnêtement, n’est-ce pas déjà le cas depuis la nuit des temps?
Rien Que Pour Vos Yeux: Iason & Riki
Dans l’anime Ai no Kusabi, Iason est un personnage complexe et mystérieux, qui est à la fois ambitieux, intelligent, manipulateur et autoritaire. Il est capable de sacrifier les autres pour atteindre ses objectifs tout en étant passionné et émotionnellement vulnérable, révélant une certaine fragilité sous sa façade de contrôle. Il est amusant de constater que la création la plus parfaite selon Jupiter, porte en lui la faiblesse : l’envie de comprendre les émotions. Il vit à Eos (nom de la déesse grecque de l’aurore et soeur d’Helios le soleil) la ville des Elites.
Riki, de son côté, est rebelle, indépendant et porte en lui un profond désir de liberté. Né et ayant grandi dans les bas-fonds de Ceres (le nom romain de la déesse Grecque de l’agriculture, de la fertilité et des moissons, ironique pour un terreau aride et sans espoir), Riki se montre impétueux, rusé et déterminé, toujours prêt à défendre son honneur et à se battre pour ce en quoi il croit.
En raison de son jeune âge, autour de 15 ou 16 ans, Riki manque de maturité et de recul pour comprendre et gérer une relation amoureuse avec un Blondie comme Iason. Riki est également fascinant, ce qui creuse un fossé avec les personnages tels que Guy, qui finit par céder à la jalousie et le mutile en lui coupant le pénis.

Amour toxique et sacrifice dans un monde dystopique
L’évolution du comportement de Iason est marquante, passant du prédateur à un homme véritablement amoureux. Au début, Iason considère Riki comme sa possession, le qualifiant de “my pet” (son animal de compagnie) qu’il doit dompter. Entre viols, privations et tortures, comme le contrôle exercé sur Riki grâce au pet ring, le Blondie change progressivement, souhaitant ressentir un amour sincère et librement donné plutôt que pris de force. C’est pourquoi il libère Riki durant une année, espérant que cela puisse changer la dynamique de leur relation.
Cependant, le conditionnement profondément ancré en Riki provoque chez lui un syndrome de Stockholm, où il éprouve à la fois haine et amour envers son bourreau, Iason. Bien que Iason ne soit pas un saint, il fait le sacrifice ultime au moment de sa mort en acceptant de mourir seul pour sauver la vie de celui qu’il aime. Riki, cet être de classe inférieure qui a toujours résisté à Iason, se montre finalement son égal en revenant mourir à ses côtés pour ne pas le laisser seul dans sa souffrance.
Leur relation ambivalente soulève la question de si Riki retourne auprès de Iason par amour ou par gratitude. La fin tragique de leur histoire laisse place à l’interprétation de chaque spectateur sur la nature de leur relation et le véritable sens de leurs actions. Ce dénouement souligne ainsi la complexité de leurs sentiments et l’impact du monde au futur sombre dans lequel ils vivent sur la façon dont ils comprennent et expriment leur amour.

La disparition du féminin dans un monde sinistre.
Dans le monde d’Ai No Kusabi, il est en effet notable que les femmes sont pratiquement absentes. Cette situation apparemment dystopique a soulevé des questions concernant les intentions de l’auteure, Rieko Yoshihara, et suggéré une certaine crainte quant à l’avenir de la féminité. Pour analyser ce phénomène, il convient d’examiner les aspects suivants :
La disparition des femmes : La raréfaction des femmes dans cet univers pourrait être interprétée comme un avertissement pour la société, soulignant l’importance cruciale des femmes dans la reproduction et la préservation de l’humanité. Il est également possible que ce soit une métaphore romancée sur la marginalisation sociale et économique des femmes dans la société réelle. Cette disparition peut servir à rappeler les lecteurs de l’importance de la diversité et de l’égalité des sexes.
Les naissances naturelles et artificielles : La distinction entre les humains “mongrels” ayant des naissances naturelles par rapport aux élites ayant des naissances contrôlées par Jupiter illustre une division de la société en deux castes, où la majorité est privée de nombreux privilèges tels que des soins de santé et une vie décente, tandis qu’une minorité est mise sur un piédestal en recevant une vie privilégiée. Ce contraste rappelle les inégalités socio-économiques existantes et vise peut-être à provoquer une réflexion sur ces disparités. Petit rappel aujourd’hui 1% de la population détient 99% des richesses et donc 99% de la population survit sur 1% de la richesse.
L’image de Jupiter : En tant qu’intelligence artificielle qui contrôle la création et les caractéristiques de ses élites, Jupiter représente une figure maternelle déshumanisée et dépourvue de compassion. Ceci pourrait symboliser la perte de valeurs féminines comme la bienveillance et l’empathie dans un monde dominé par des machines et la technologie. Il est important de noter que cette représentation reflète un égard majeur de l’histoire et ne doit pas être confondue avec une réprobation de la féminité en général.

Les intentions de l’auteure : Rieko Yoshihara, étant elle-même une femme, pourrait vouloir mettre en évidence les problèmes liés à la suppression de la féminité et la marginalisation des femmes. En créant ce monde sinistre, elle invite les lecteurs à réfléchir aux conséquences potentielles d’une telle société, plutôt que de prédire un futur sans femmes.
En somme, il semble que l’univers d’Ai No Kusabi sert principalement d’outil de réflexion et de critique sociale sur les questions d’inégalité et de marginalisation des femmes. Cette image pessimiste du futur peut être perçue comme un avertissement et inciter les lecteurs à prendre en compte l’importance de l’égalité des sexes et le rôle crucial des femmes dans notre société. Les femmes ne sont pas remplaçables, et la suppression de leur importance dans une société imaginaire est utilisée pour souligner les dangers d’un tel monde.
On peut noter une autre ironie ou jeu de mots : Iason : IA =SON = fils de l’intelligence artificielle. Beaucoup de codes et messages cachés dans ce livre.
“Crise de foi : l’absence du divin dans Ai no Kusabi”
Dans cet univers sombre, ce qui marque, il y a très peu de femmes, voire aucune, et l’homosexualité est la norme. Cette situation a été instaurée par l’IA Jupiter, qui régule la population humaine pour maintenir son pouvoir sur la société. Dans ce monde, la spiritualité et la religion sont absentes, suggérant un rejet de la foi et un abandon des valeurs spirituelles au profit de la science, la technologie et le contrôle.
D’un point de vue sociétal, cette situation crée un équilibre précaire où la reproduction est probablement strictement contrôlée et les relations sexuelles et affectives sont principalement entre hommes. Économiquement, cela influence les dynamiques du marché, les entreprises et les transactions financières.
Du point de vue religieux, l’absence de spiritualité et de religion dans ce monde, ainsi que l’oubli du nom de Dieu, indiquent un rejet de la transcendance et une dégradation de l’humanité. Après tout dépend de ces convictions, mais je ne peux m’empêcher de faire des parallèles qui peuvent sembler un peu tirer par les cheveux, mais n’en demeurent pas moins des pistes de réflexion.
Dans Ai No Kusabi, les mongrels endurent une existence caractérisée par la souffrance, l’esclavage et la discrimination, semblable aux récits bibliques de l’Ancien Testament où les peuples souffrent en conséquence de leur détournement ou éloignement de Dieu.
Un parallèle peut être établi entre le sort des mongrels et celui des Hébreux esclaves en Égypte (Exode 1:8-14 Dans Exode, les Hébreux ont été asservis par les Égyptiens après la mort de Joseph. Ce passage ne mentionne pas directement que c’est à cause de leur éloignement de Dieu, mais plus tard, Dieu les libère sous la conduite de Moïse.). Dans les deux cas, une autorité supérieure opprime et exploite les plus faibles, les privant de liberté et de pouvoir.
On peut également comparer la situation des mongrels à celle des Israélites dans le Livre des Juges (Juges 2: 11-15 Dans le Livre des Juges, les Israélites se détournent plusieurs fois de Dieu et tombent dans la souffrance et l’esclavage. Chaque fois, Dieu lève un juge pour les sauver de leur misère.). Bien que les mongrels souffrent en raison des circonstances et de l’inégalité sociale plutôt que d’une désobéissance à Dieu, les deux groupes subissent l’oppression et l’esclavage dans un contexte où les puissants exploitent les faibles.
Enfin, on peut établir un parallèle entre le sort des mongrels et la captivité de Juda à Babylone (2 Chroniques 36:15-21 La captivité de Juda à Babylone est un autre exemple de souffrance et d’esclavage consécutive à la désobéissance et l’éloignement de Dieu.), où les opprimés vivent dans un environnement hostile et dominé par les forces qui les réduisent en esclavage.
Les thèmes de l’égalité, de la justice et de la compassion se répercutent à travers la souffrance et l’oppression des mongrels dans Ai No Kusabi. Bien que le récit n’établisse pas de lien direct avec la religion, ces thèmes invitent le lecteur à réfléchir sur les causes et les conséquences de l’injustice.
En conclusion : Pensées d’Angénic
D’un point de vue sociétal, Ai no Kusabi présente un environnement unique et dystopique reflétant les conséquences possibles du renoncement à la diversité humaine, aux liens spirituels et aux attentes démographiques. Les choix de cette société ont eu des conséquences profondes et complexes sur tous les aspects de la vie et du bien-être de ses habitants, En conclusion, Ai no Kusabi est un anime audacieux et stimulant qui sensibilise aux problèmes sociaux critiques. S’il est vrai qu’il n’apporte pas de solution définitive à ces problèmes, le fait qu’il remette en question des inégalités de longue date est révolutionnaire. La série explore l’impact de ces maux sur la vie des personnages et sur la société dans son ensemble. Elle peut servir de catalyseur à des discussions sur la manière d’aborder et d’éliminer ces problèmes de société.
En approfondissant mon analyse, pour moi, Ai No Kusabi n’est pas une histoire d’amour romantique. Elle relate l’histoire d’un adolescent contraint à n’être qu’un esclave sexuel pendant trois ans. Bien que Riki et Iason puissent être attirés l’un par l’autre, ce n’est pas suffisant pour parler de romance. Dans la série, nous ne voyons jamais Riki éprouver de l’amour pour Iason ou de véritable implication romantique entre les deux personnages. Cette relation ne peut pas être considérée comme romantique en raison des viols répétés de Riki par Iason. Riki n’est pas amoureux de Iason, il en est dépendant financièrement, émotionnellement. Il pourrait même être perçu comme atteint du syndrome de Stockholm.
Les personnages sont confrontés à la confusion entre obsession et amour, notamment Iason qui, en tant que leader programmé sans émotions, ne comprend pas la différence entre attirance et amour. Ce manque d’humanité empêche tout réel amour entre eux.
Ai No Kusabi est donc une histoire tragique qui aborde des thèmes comme la manipulation émotionnelle, la dépendance et les abus des classes supérieures envers les classes inférieures. En fin de compte, ce récit met en lumière les limites émotionnelles que l’on peut atteindre lorsque l’on est poussé à bout et manipulé par les autres. Et toute personne qui considère cette relation comme amoureuse, devrait aller consulter un psychanalyste au plus vite.

Ai no Kusabi soulève un certain nombre de questions complexes et stimulantes, et qu’il existe des arguments valables à la fois pour et contre les thèmes présentés dans l’anime. En fin de compte, c’est aux spectateurs de décider eux-mêmes du message ou de la morale qu’ils retiennent de l’histoire, et de la façon dont ils veulent l’appliquer à leur propre vie et à la société en général. La force de cet anime est qu’il possède plusieurs niveaux de lecture qui vont dans des directions diverses. Il remet en question les normes sociales et met en lumière les luttes de ceux qui vivent sous l’oppression. Sa pertinence par rapport au concept de l’intelligence artificielle, aux thèmes de Matrix et à l’exploration des questions sociétales lui ont valu d’être largement acclamé et controversé. L’histoire de ce film rappelle aux spectateurs que le pouvoir absolu et incontrôlé mène inévitablement à la corruption et à l’asservissement des sans-pouvoirs.
Sources
Ai no Kusabi est principalement basé sur une série de romans japonais écrits par Rieko Yoshihara. Les romans ont été publiés pour la première fois en 1986 et ont ensuite été adaptés en plusieurs formats. Voici quelques sources littéraires, audiovisuelles et artistiques liées à Ai no Kusabi :
Littéraire :
- Ai no Kusabi, série de romans de Rieko Yoshihara (1986-2013)
Picturale :
- Illustrations et couvertures des romans par Katsumi Michihara
- Artwork promotionnel et images de l’anime
Musique :
- Bande originale de l’OVA Ai no Kusabi (1992) composée par Toshiro Yabuki
- Ai no Kusabi: The Space Between, bande originale de la série OVA de 2012, composée par Tetsuya Takahashi
Cinématographique et télévisuel :
- Ai no Kusabi, série OVA (1992-1994) réalisée par Akira Nishimori et Katsuhito Akiyama, produite par le studio AIC
- Ai no Kusabi: The Space Between, série OVA (2012) réalisée par Katsuhito Akiyama, produite par le studio AIC
En termes d’œuvres d’art, la plupart se retrouvent dans les illustrations des romans, ainsi que dans les éléments visuels et les images promotionnelles pour les adaptations en anime. Cependant, il peut également y avoir des fanarts créés par la communauté qui apprécie la série, disponibles sur divers sites web et réseaux sociaux.
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Ca met mal à l’aise, c’est indiscutable
Mais pour moi cet anime pose également toutes les bonnes questions.
Et préviens.
Est-ce que c’est cela le futur que nous voulons car c’est certainement le futur que nous créons
Bonjour Lauriane
C’est en effet la question à se poser ;
Et pour le moment, pas sûr que nous, en tant que société, ayons l’honnêteté d’y répondre